BRETOCCITANIA


LES loégrymes / petit peuple des lacs

Lorsque la pleine lune étend son reflet sur les lacs endormis, lorsque les rivières soupirent délicatement sous le vent nocturne, les Loégrymes s’éveillent.

Ces créatures éthérées, tissées d’eau et de lumière, ne quittent leur royaume liquide que lorsque la nuit est à son apogée.

Sous la lueur des astres, elles émergent des profondeurs et foulent la terre, drapées dans un voile miroitant.

Nimbées de mystère, elles avancent sans bruit, leur peau diaphane scintillant d’éclats bleu-argent.

Leurs gestes sont fluides comme le courant des rivières, et leur présence est une mélodie muette, un frémissement imperceptible qui traverse l’air.

Elles sont les protectrices des eaux, les messagères des océans oubliés, les confidentes des sources secrètes.

Elles ne parlent pas avec des mots, mais avec le chant de l’eau qui coule, avec les échos des ruisseaux qui murmurent aux pierres.

Leurs voix ne peuvent être entendues que par ceux dont l’âme sait écouter.

Un voyageur égaré près d’un lac à minuit pourrait percevoir une mélodie, une harmonie liquide qui l’enveloppe et l’apaise.

Mais gare aux cœurs inquiets ou aux âmes troublées, car les Loégrymes perçoivent les tourments des êtres terrestres.

Parfois, elles les attirent doucement vers les flots, les berçant d’un chant si paisible que le monde réel s’efface.

Certains disent qu’elles cherchent à ramener l’équilibre en offrant à l’eau ce qui lui a été pris, d’autres chuchotent qu’elles ne font que répondre à l’appel des esprits solitaires.

Puis, à l’aube, lorsque les premières lueurs du jour embrasent l’horizon, elles retournent à leur royaume.

Leur silhouette s’efface, leur essence se fond dans les flots, et seul demeure le reflet des étoiles à la surface de l’eau, comme si elles n’avaient jamais été là.

Peut-être, un soir de pleine lune, entendrez-vous leur mélopée portée par le vent, une berceuse douce et lointaine qui murmure les secrets des eaux éternelles et si vous fermez les yeux, sentirez-vous la caresse d’une vague invisible sur votre peau…

 Isilvaë : Esprit de givre

Née du frisson de la première gelée et du baiser silencieux de la neige sur la terre endormie, son corps est un éclat de glace ciselé par les vents hivernaux, une silhouette élancée qui semble danser entre les flocons, traçant des motifs éphémères sur les paysages endormis.

Ses longs bras cristallins dessinent des arabesques dans l’air froid, et son sillage laisse derrière elle un voile de givre scintillant.
Elle parle en chuchotements à la forêt endormie, soufflant aux branches nues la promesse d’un renouveau, d’un printemps qui reviendra après l’oubli hivernal.

Invisible aux yeux de ceux qui ne savent pas rêver, elle effleure les âmes mélancoliques d’un souffle glacé, leur offrant la beauté éphémère d’un paysage figé sous la lune d’hiver.

Aélysia : Sylphide d’azur

Née des courants limpides des rivières célestes, son corps translucide, aux reflets bleutés, semble sculpté dans la glace et le cristal, évoquant la pureté des eaux éternelles.

Ses longs filaments dansent comme des algues bercées par les flots ou des éclats de lumière fuyant à travers la brume.

Elle évolue insaisissable et éthérée. Elle incarne l’équilibre fragile entre l’eau et l’air, la fluidité et le souffle, la mémoire et l’oubli.

 Nyméïs : Danseuse des étangs

Née des profondeurs abyssales et des ondes argentées qui caressent les rivages au crépuscule, son corps ondulant, fluide et vaporeux, semble tissé de brume et d’écume. Chaque perle qui ornent son être est une goutte de mémoire, un fragment d’eau cristallisé dans le temps.

Elle est le murmure des flots contre les roches, la caresse furtive de l’eau sur la peau

Toujours en mouvement, elle danse au gré des courants invisibles, effleurant le monde de sa présence sans jamais s’y attarder vraiment.


Sylvé

Crysalie


Naélyth

Adoptée