Ce sont des créatures mystérieuses et bienveillantes qui veillent sur le cycle éternel de la nature.
A l’aube de chaque saison, elles apparaissent guidant les changements de la terre et de l’air.
Au printemps, leurs voix annoncent la renaissance.
En été, elles chantent avec l’intensité du soleil, propulsant la nature dans sa pleine abondance.
À l’automne, leur mélodie, accompagne la danse des feuilles qui tourbillonnent.
Enfin, en hiver, leur chant guide le repos de la terre et du vivant sous un manteau neigeux, jusqu’à ce que le cycle recommence.
Elles sont les témoins du passage du temps, et leurs voix, en communion avec les éléments, rappellent à tous que chaque instant a sa place dans l’infini ballet de
la nature où chaque saison succède à l’autre avec un équilibre parfait.
Ainsi, Ostarella, Lithëa, Mabonia, cuprielle, Yvélya et Yulina dansent éternellement dans la grande ronde du temps, veillant à ce que chaque cycle suive son cours,
dans une harmonie où chaque saison trouve sa juste place.
Elles brodent, avec leurs gestes invisibles, le fil fragile et merveilleux du monde vivant.
Messagère du renouveau, elle éveille la terre endormie après les rigueurs de l’hiver.
À l’aube du printemps, elle caresse les bourgeons naissants et les incite à éclore dans une explosion de couleurs.
Son rire cristallin résonne à travers les vergers en fleurs, et son souffle doux réchauffe les jeunes pousses encore frêles.
Elle tisse le voile d’espérance et d’éveil qui enveloppe la nature après son long sommeil, offrant aux âmes fatiguées un souffle d’inspiration et un élan nouveau.
Lithëa : l’été
Fille du feu solaire, elle incarne l’énergie éclatante de l’été.
Elle danse dans la lumière dorée des jours les plus longs, portant en elle la chaleur bienfaisante et la force de l’astre du jour.
À travers le frémissement des blés mûrs et l’éclat des champs inondés de lumière, elle insuffle vitalité et abondance.
Elle peint les couchers de soleil ardents et instille à la terre la vigueur nécessaire pour grandir et s’épanouir sous son regard bienveillant.
Mabonia : l’automne
Gardienne des moissons et des teintes mordorées, elle veille sur la transition douce mais puissante entre l’opulence de l’été et le repos hivernal.
Elle se balance avec le vent qui fait valser les feuilles d’or et murmure aux dernières fleurs avant que l’automne ne les emporte.
Protectrice des récoltes et des derniers fruits de la saison, elle préserve l’équilibre fragile entre l’ombre grandissante et la lumière qui s’efface lentement.
Sous son regard attentif, la nature se pare de ses plus riches couleurs avant d’entrer dans un sommeil apaisé.
Yulina : l’hiver
Gardienne des silences enneigés, elle sculpte le givre qui habillent délicatement la nature endormie.
Son souffle glacial n’est jamais cruel, mais porteur de repos et d’introspection.
Elle enveloppe les paysages d’un manteau immaculé, protégeant la terre en gestation sous la douceur feutrée de la neige.
Messagère des songes hivernaux, elle murmure aux cœurs fatigués les promesses du printemps à venir, rappelant à chacun que le repos précède toujours le renouveau.